IdT – Les idées du théâtre


 

Pièce poétique

Le Premier Livre du Théâtre Tragique de Roland Brisset

Verville, Béroalde de

Éditeur scientifique : Mastroianni, Michele

Description

Auteur du paratexteVerville, Béroalde de

Auteur de la pièceBrisset, Roland

Titre de la pièceLe Premier Livre du Théâtre Tragique de Roland Brisset

Titre du paratexteÀ Monsieur Brisset. Sonnet

Genre du textePièce poétique

Genre de la pièceTragédie

Date1589

LangueFrançais

ÉditionParis, Claude de Monstr’œil in-4°

Éditeur scientifiqueMastroianni, Michele

Nombre de pages1

Adresse sourcehttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71091s/f2

Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Brisset-Theatretragique-Piecepoetique1.xml

Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Brisset-Theatretragique-Piecepoetique1.html

Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Brisset-Theatretragique-Piecepoetique1.odt

Mise à jour2015-05-06

Mots-clés

Mots-clés français

GenreTragédie

SourcesModèle antique

SujetSanglants effets ; rage ; envie ; cruauté ; impiété

ActualitéLes guerres civiles comme tragédie

Mots-clés italiens

GenereTragedia

FontiModello antico

ArgomentoAtti sanguinosi ; rabbia ; invidia ; crudeltà ; empietà

AttualitàGuerre civili come tragedia

Mots-clés espagnols

GéneroTragedia

FuentesModelo antiguo

TemaEfectos sangrientos ; rabia ; envidia ; crueldad ; impiedad

ActualidadLas guerras civiles como tragedia

Présentation

Texte

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À Monsieur Brisset.

Sonnet.

[NP1] Tant de sanglants effets, tant de rage, d’envie,    
De morts, de désespoirs, de torts, de cruauté,
Ne nous sembleraient vrais, si notre impiété
De trop plus grands malheurs ne troublait notre vie ;
Partant ne te fallait, sous la poudre envieillie
Des tristes monuments, de cette antiquité
Pour l’honneur de tes vers chercher la vérité,
Il ne te fallait rien que notre tragédie6 ;
Mais voilà ! tu voulais faire paraître aux tiens
Que sachant accorder avec les anciens,
Tu saurais soupirer7 notre piteuse8 histoire ;
Ayant donc si bien fait, retraçant9 après eux,
Sus, chante nos fureurs, et faisant encor mieux,
Acquier’ sur ce théâtre une éternelle gloire.

Béroalde